Gâteau renversé aux noix de pécan caramélisées

 
Vous vous êtes sans doute rendu compte que je n'étais pas très présente par ici ces derniers mois. Après ce petit passage à vide et des publications un peu aléatoires, je vais essayer de revenir avec de nouvelles recettes que j'espère plus régulières. 

Et quoi de mieux qu'un gâteau renversé aux noix de pécan caramélisées pour revenir en beauté ? Difficile de faire plus gourmand ! Imaginez un gâteau moelleux à l'amande recouvert d'une généreuse couche de noix de pécan et de caramel...Tiède, accompagné d'une boule de glace à la vanille, croyez moi sur parole, ce n'est que du bonheur. 

Et en plus, ce gâteau est incroyablement facile à faire, même pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec le caramel. En effet, vous n'allez pas préparer un caramel à proprement parlé. Il s'agit simplement de faire fondre un mélange de beurre, vergeoise brune, et miel. La magie de la cuisson fera tout le travail. Quant au gâteau, il suffit de mélanger les ingrédients. 

La seule précaution à prendre est au moment de retourner le gâteau sur l'assiette de service. De mon coté, je l'ai fait dés la sortie du four. Mes noix de pécan se sont échappées en glissant sur les cotés. Rien de grave en soit, car il suffit juste de les replacer. Mais je pense qu’en attendant quelques minutes, le résultat serait parfait.

J'espère que ce gâteau vous fait envie !

Mloukhiya tunisienne

 
Ce plat m'a tellement intriguée, que je n'ai pas pu résister à l’envie de le préparer. La mloukhyia est un plat emblématique de la Tunisie (très différent de la version égyptienne). C'est un ragout à base de feuilles de corète en poudre qui lui donne sa couleur sombre et sa texture. Son gout est particulier, légèrement amer. Je pense que c'est le genre de saveur qu’on adore ou pas.

J'avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant, et je ne sais pas mieux après. Je suis partagée.  L'aspect "flaque de pétrole" est assez déroutant et je m'attendais vraiment à un gout extraordinaire. Finalement, j'ai été moyennement convaincue. Je fais donc partie des personnes qui n'adorent pas. Je serais plus modérée, sans pour autant pouvoir dire que je n'ai pas aimé. J'attendais juste mieux. La cuisine, c'est avant tout de la curiosité et des découvertes, et à ce niveau là, j'ai été comblée. 

Coté préparation, les ragouts nécessitent une cuisson longue. Ici, on est sur du très, très, très long. Déjà, il faut réussir à mettre la main sur la poudre de corète. C'est l'étape la plus compliquée. Après, c'est tout simple. Il faut juste respecter les temps de cuisson. Déjà faire cuire la poudre avec une belle quantité d'huile d'olive. Après, on fait cuire environ 3 heures avec de l'eau, puis encore 3 à 4 heures avec la viande marinée. 
Elle se mange avec du pain, et là, soit c’est l’extase culinaire, ou pas. 

Dans tous les cas, tu as cuisiné avec bonheur et partagé ce plat, et c'est là l'essentiel.
Bon, il me reste encore de la poudre de corète, alors, est-ce que je retente ?

Gyeran-ppang, pain à l'œuf coréen

Il est plus que temps que je commence à partager par ici quelques recettes coréennes. Au printemps dernier, j'ai passé près de trois semaines à découvrir la Corée du Sud et sa gastronomie. Nous avons mangé dans des restaurants traditionnels presque à chaque repas. Presque, car le reste du temps, c’était street food, cafés et douceurs à grignoter. Même nos petits déjeuners étaient typiquement coréens !

J’ai ainsi pu goûter à de nombreuses spécialités et j’ai déjà adopté bon nombre de recettes à la maison.

En Corée, la nourriture est présente absolument partout. Dans les marchés et dans les rues, on trouve de nombreuses échoppes de street food. Les gyerang-ppang, littéralement pains à l'œuf, font partie des incontournables. C'est dans le quartier d'Insadong, une rue commerçante proche des palais que nous avons gouté ces petits pains. D'ailleurs, c'est ici que l'on a aussi gouté les bungeoppang, les fameuses gaufres en forme de poisson fourrées de pates de haricots rouges. Un régal absolu entre le croustillant de la pate et la générosité de la garniture. Mais que je ne suis pas encore prête à les tenter à la maison. 

Pour nous français, le pain à l'œuf se rapprocherait davantage d’un gâteau, car il est étonnamment sucré. La première bouchée est déroutante. Avec de l'œuf et du fromage, on s'attend effectivement  à quelque chose de salé. Mais, passée la surprise, on se délecte de chaque bouchée et du moment présent.

Je tenais absolument à reproduire ces pains à la maison. Et, c'est un jeu d'enfants. Ils se composent d'une base moelleuse et l'œuf est simplement posé dessus. On peut les faire au fromage ou au bacon. 
J’ai tout de même réduit le sucre, histoire de les rendre plus adaptés pour nos repas. Il ne faut surtout pas l'enlever. Pour un brunch, on pourra par contre en mettre un peu plus car avec le salé du bacon grillé, ce sera parfait. 

Le Bisco Flan: une seule cuisson, un gâteau moelleux au chocolat, un flan vanille

 
Le bisco flan est un dessert qui nous vient du Mexique. Il est aussi connu sous le nom de pastel impossible, car à la cuisson une magie opère et les couches de flan et de gâteau s'inversent. Le flan descend, le gâteau remonte et au démoulage, tout est bien placé. 

En vrai, il n'y a aucune magie dans ce gâteau. Si tu mets dans ton moule le gâteau, puis le flan, celui-ci, plus lourd, fini toujours à se placer sous le gâteau plus léger. 

Il y a encore moins de magie, si tu fais comme moi et que tu places le flan directement sous le gâteau. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? C'est ce que j'ai déjà fait dans mes petits flans japonais -ici- ou encore celui-là au matcha -ici-

Au démoulage, on retrouve bien le flan à la vanille caramélisé et dessous un gâteau moelleux au chocolat. J'adore ce dessert. Même sans "magie", je trouve qu'il reste spectaculaire. Ces deux couches sont vraiment un appel à la gourmandise. 

En dessert ou au goûter, vous allez l'adorer. 

Je vous conseille de choisir un moule type bundt, avec une cheminée, pour avoir une cuisson bien homogène. Vous pouvez le choisir en céramique comme le mien, ou en aluminium, ou même en silicone. Dans tous les cas, il faudra un bain-marie. 

Focaccia sans pétrissage au bleu d'auvergne et aux noix

 

Je vous ai déjà présenté ma focaccia sans pétrissage. Elle est extrêmement facile à faire et délicieuse. Vous êtes déjà nombreux à l'avoir adoptée. 

Cet été, je n'ai fait qu'elle, en la déclinant à tous les parfums. 

Il était temps que je vous propose une version automnale. J'ai choisi le bleu d'Auvergne et les noix. 

C'est une focaccia parfaite à mettre sur la table d'un apéritif. Croyez moi, elle disparait en un rien de temps. J'aime beaucoup l'accompagner de charcuterie, mais aussi de fruits. Elle se marie à merveille avec les fruits d'automnes, comme le raisin muscat ou les figues. 

Comme je vous le disais, cette focaccia est sans pétrissage et donc, très simple à préparer. Par contre, il faut veiller à choisir la bonne farine, sinon, le résultat ne sera pas à la hauteur. Vous pouvez choisir simplement les farines à pizza du commerce. Sinon, n'hésitez pas à lire mon précédent post où je vous explique tout sur le sujet  - ici -

Bala baïana: bonbon brésilien à la noix de coco et caramel croquant

Les balas baïana, « bonbons de Bahia » en bon français, sont une confiserie originaire du Brésil, et plus précisément de l’État de Bahia. Leur intérieur est fondant, à base de noix de coco, tandis que l’extérieur est une fine coque en caramel croquante, d’où leur autre nom : bonbons de verre.

On retrouve ces bonbons sur les marchés et ils sont traditionnels lors des fêtes d'anniversaire et de Noël. 

La préparation de l'intérieur coco est très simple. C'est une simple mélange de lait concentré sucré, noix de coco et beurre, cuit, puis façonné en boules. Par contre, le caramel demande un peu plus de précision, même si la recette reste simple. 

Je vous recommande cette recette si vous ne connaissez pas encore les balas baïana. Le contraste de textures est vraiment très agréable. J’ai vu passer cet été des versions encore plus étonnantes, avec une fraise entière enrobée du mélange coco, puis trempée dans un caramel rouge. Ca doit être formidable. Il faudra absolument que je teste ça un jour ! 

En attendant, voilà déjà la recette des balas baïana

Katsu curry japonais: porc pané et curry aux légumes

 

Le katsu curry est un plat japonais ultra populaire. Katsu désigne la viande panée. Le curry, venu de Grande-Bretagne, ressemble peu aux currys indiens. Le katsu curry est doux, légèrement sucré et servi, bien sûr, avec du riz.

La recette la plus courante, que l’on retrouve dans les familles ou les cantines, se prépare avec des cubes de curry. C’est ce goût qui est le plus familier à tous. La version la plus connue est le porc pané, le tonkatsu, mais il existe bien d’autres variantes, avec de la saucisse, de l’omelette, ou encore la plus gourmande de toutes, celle où l’on cache du fromage coulant à l’intérieur de la viande panée

En Corée, ce plat est aussi très populaire, introduit pendant la colonisation japonaise. Dommage, je n’ai pas eu l’occasion d’y goûter ! Celui que j'avais prévu, après une randonnée sur les murailles, était malheureusement fermé à 16 heures. Seulement pour 30 minutes, mais on avait beaucoup trop faim pour patienter... On a donc finalement mangé un dakgalbi. Mais, ce n’est que partie remise, car on retournera en Corée, et cette fois je ne passerai pas à côté du donkatsu, qui est souvent servi avec une sauce brune différente de celle dont je vous parle aujourd'hui et accompagné des banchans habituels. L'expérience sur place est toujours tellement agréable.
En attendant, je tenterai sans doute une version maison.

Je vous recommande vivement ce plat, qui plaira à coup sûr à tout le monde. Les cubes de curry se trouvent facilement (j’ai trouvé les miens chez Auchan). C’est un plat complet que l’on doit absolument mettre au menu cet automne et cet hiver.